Entretien avec Alexandre Haute-Pottier, journaliste.
Bonjour, pourriez-vous vous présenter ?
Bonjour, je suis Alexandre Haute-Pottier, j’ai 39 ans, je suis journaliste, je travaille dans un petit journal nommé “Semaine des Ardennes”. Je suis directeur d’un secteur géographique.
Comment définiriez-vous votre métier ?
Le métier de journaliste pour moi, c’est un métier qui créer des liens sociaux, qui donne de l’information. Par exemple interviewer le maire de Creil pour informer la population de ses projets. Tout en essayant de rester neutre vis-à-vis de mes propres opinions. Le journaliste permet aussi de faire de la communication pour des actions d’associations. Mon métier peut servir à résoudre des conflits, à enrichir les lecteurs, ainsi que soi-même. J’apprends de nouvelles choses grâce à mon métier, c’est vraiment chouette.
Dans quel journal travaillez-vous ?
Je travaille dans un petit journal nommé Semaine des Ardennes, aujourd’hui je suis surtout directeur d’un secteur géographique.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai toujours aimé le milieu artistique, je suis un ancien écrivain de scénario, mais je n’ai pas réussi à gagner ma vie ainsi, alors j’ai décidé de me tourner vers le journalisme, comme ma marraine.
J’aime ce métier, car les journalistes ont la possibilité de se diversifier, en travaillant dans le sport, dans la politique, dans les manifestations…
À quel âge avez-vous commencé et qu’est ce qui vous a poussé à faire ce métier ?
J’ai d’abord été correspondant local, à 29 ans, les correspondants locaux font le travail que les journalistes ne souhaitent pas faire, et travaillent seulement sur de petits sujets tels qu’un concours de pétanque. Puis vers 33-34 ans je suis enfin devenu un véritable journaliste.
Quelles études avez-vous faites ?
Selon moi, l’école de journalisme n’est pas forcément nécessaire pour devenir journaliste : pour preuve, je n’en ai pas fait. J’ai tout appris sur le tas, mais c’est difficile d’être accepté dans un travail sans avoir fait les études adéquates.
Il y a les grandes écoles de journalisme privées et prestigieuses qui permettent, elles d’accéder à des médias très influents comme la télévision ou les gros journaux, qui traitent de sujets nationaux ou internationaux.
Et, aussi de très bonnes écoles de journalisme qui sont publiques et qui elles permettent de traiter de plus petits sujets sur une localisation précise.
Que faites-vous de particulier en tant que journaliste ?
Pour commencer ma semaine je recherche des sujets qui pourraient m’intéresser, en regardant les actualités, et en appelant mes sources…
Ensuite, je m’occupe du reportage, pour cela je commence par poser les questions aux personnes intéressées puis je fais un travail de bouclage, c’est-à-dire d’écriture pour ensuite diffuser l’information.
Dans quel journal avez-vous préféré travailler ?
J’ai commencé à Beauvais puis travailler à Clermont, Granville, dans les Ardennes ainsi qu’en Polynésie française. Mais ma meilleure expérience restera la Semaine des Ardennes notamment grâce à la super équipe qui s’est occupée de ce journal. Je travaille toujours quelques peu à la Semaine des Ardennes, mais je travaille surtout en tant que Directeur d’un Secteur Géographique.